Christophe Malavoy
Fiche Artiste

Christophe Malavoy

Metteur en scene et Distribution

Christophe Malavoy naît en Allemagne où son père, officier de l'armée française, était alors en poste. Élève à l'École de la rue Blanche à Paris, il échoue par la suite au concours d'entrée du Conservatoire national de Paris. Il débute au théâtre dans la compagnie KHI, dirigée par Stuart Seide, un jeune metteur en scène américain qui réactualise radicalement les pièces du théâtre élisabéthain. Après un premier petit rôle au cinéma en 1975 dans un nanar de Michel Gérard, ce sont les films de Michel Deville qui, à partir de 1978, le révèlent véritablement. Pierre Schoendoerffer l'engage pour L'Honneur d'un capitaine en 1982, aux côtés de Jacques Perrin (dans les flashbacks), de Nicole Garcia, Charles Denner, Claude Jade et Georges Wilson en témoin au procès de la diffamation. En 1983, il reçoit le César du meilleur espoir pour Family Rock de José Pinheiro. Dans les années 1980, il tient la vedette de Péril en la demeure de Michel Deville, encore avec Nicole Garcia, Bras de fer avec Bernard Giraudeau, La Soule avec Richard Bohringer ou bien encore de De guerre lasse de Robert Enrico. On le remarque aussi bien dans la comédie de Claude Zidi, Association de malfaiteurs, que dans l'univers de Claude Chabrol (Le Cri du hibou). En 1985, il reçoit le prix Jean-Gabin, puis est nommé au César du meilleur acteur pour La Femme de ma vie de Régis Wargnier. Dans les années 1990, il se tourne vers la télévision. Il interprète le rôle-titre de L'Affaire Seznec dans le téléfilm d'Yves Boisset en 1993. Il réalise pour la télévision La Ville dont le prince est un enfant adapté de Montherlant, Ceux qui aiment ne meurent jamais (d'après son roman Parmi tant d'autres), puis un long métrage Zone libre en 2007. Il est parrain de l'association SOS Amitié. En 2004, Christophe Malavoy réalise le film Ceux qui aiment ne meurent jamais, inspiré de l'histoire de son grand-père André Malavoy, mort en Champagne en 1915. En 2016, à Verdun, il parraine le rosier Garance, créé en souvenir des combattants de la Première Guerre mondiale.