Fabrice  Bihan
Fiche Artiste

Fabrice Bihan

Violoncelliste volontiers éclectique, Fabrice Bihan oriente sa carrière dans les différentes directions nécessaires pour approcher pleinement l’idéal du rôle de l’interprète d’aujourd’hui. Soliste, il entretient des rapports suivis avec de nombreux compositeurs contem- porains (créations, dédicaces) et des ré- pertoires de différents horizons. Son souci est de favoriser la création. Chambriste, actuellement au sein du Trio à cordes de Parts, après avoir été membre du Quatuor Debussy de 2010 à 2015 (quatuor lauréat des Victoires de la musique, premier prix d’Evian... ), il partage une activité scénique avec nombre d’artistes reconnus. En quête d’une transmission qui favorise l’exploration, il travaille les différentes formes ar tistiques pouvant faire se rencontrer différents publics et différents univers. C’est ainsi qu’il a créé, en tant que directeur artistique, le Festival Les Inouïes en 2006 à Arras et en 2015 l’ensemble La Filature Musicale. S’y croisent toutes les formes d’expressions ar tistiques, plastiques, visuelles, scéniques. C’est ce même esprit qui l’anime dans son enseignement au Conservatoire national supérieur de musique et danse de Lyon et au Conservatoire régional de Lyon. Ou encore quand, régulièrement, il participe à des rencontres publiques tant en France qu’à l’international. Remerciements à ses professeurs, Pierre Champagne, Floriant Lauridon, Jean Deplace, Edouard SapeyTriomphe, Xavier Gagnepain, Stephan Forck, FrançoisXavier Bilger (direction d’orchestre), ainsi qu’à Jérôme Pemoo, Henri Demarquette,Yo-yo Ma,Anner Bylsma sans oublier la Fondation Helwett-Packard et la Fondation Singer- Polignac. « Très jeune, Fabrice Bihan est remarqué comme un artiste complet qui ne cesse d’évoluer dans sa démarche. Son ample sonorité, son sentiment et sa réflexion nous montrent un artiste de grande race » (La lettre du musicien, 2002). « Un des plus grands violoncellistes français de sa génération » (Le Figaro, 2016). Fabrice Bihan joue actuellement un violoncelle de Jean-Baptiste Vuillaume (1841), des archets de Dominique Peccatte (1842) et Yannick Lecannu (2005) ainsi qu’un violoncelle baroque et des archets de Charles Riché (2006)