Jean-pierre Kalfon
Fiche Artiste

Jean-pierre Kalfon

Mon parcours est Une étrange affaire (film de Pierre Granier-Deferre) : Je m’appelle hmmm... (d’Agnès b.). J’ai toujours rêvé d’être un gangster (de Samuel Benchetrit) ou L’Apprenti salaud (de Michel Deville) ! Mais je me dis : Ne fais pas ça ! (de Luc Bondy), ne crois pas que ce sera La Résistible Ascension d’Arturo Ui (de Brecht – mise en scène de Jérôme Savary), tu vas simplement jouer Les Apprentis Sorciers (d’Edgardo Cozarinsky) avec la Mafiosa (d’Éric Rochant et Pierre Leccia) dans la Rue barbare (de Gilles Béhat) avec Les Chiens de guerre (de John Irvin) et te retrouver contre Nestor Burma (de Jean-Luc Miesch) en pleine Guerre des polices (de Robin Davis) pour un Total Western (d’Éric Rochant). Tu n’y gagneras pas Mille milliards de dollars (d’HenriVerneuil) et comprendras alors ce qu’est une Sanglante nostalgie (de Jacques Ertaud).Tu te feras prendre la main dans le S.A.C., des hommes dans l’ombre (de Thomas Vincent) et seras accusé par Le Juge du terrorisme (Gilles Béhat et Philippe Lefèvre). Donc, s’il te plaît, Laisse béton (de Serge Le Péron) ou ce sera Le Concerto de la peur (de José Bénazéraf). N’oublie pas : à parler comme Audiard par Audiard (adapté, mis en musique et mis en scène par toi-même) ou jouer Le Bon et les Méchants avec Les Uns et les Autres et Une fille etdes fusils (trois films de Claude Lelouch) au Dernier casino (d’Yvan Butler) après avoir enfilé Les Gants blancs du diable (de László Szabó) tu te retrouveras un Week-end (de Jean-Luc Godard) en face de La Femme flic en pleine Canicule (deux films d’Yves Boisset), avec elle ce sera plutôt L’Amour par terre que L’Amour fou (deux films de Jacques Rivette) elle t’enverra Dans les cordes (de Magaly Richard-Serrano) et tu entendras... Le Cri du hibou (de Claude Chabrol) À l’ombre de la canaille bleue (de Pierre Clémenti). Tu risquerais de finir à l’Asylum (d’Olivier Château) et ne t’en sortiras pas car comme Les oiseaux vont mourir au Pérou (de Romain Gary) tu pourrais bientôt terminer au... Cimetière des durs (d’Yvan Butler). Pendant La Longue Marche (d’Alexandre Astruc), arrête de fumer Les Gauloises bleues (de Michel Cournot) ! Ressens plutôt Ce sentiment de l’été (de Mikhaël Hers) et pour La Question humaine (de Nicolas Klotz) compte sur Le Jumeau (d’Yves Robert) s’il a Le Déclic (de Jean-Louis Richard) il te dira Vivement dimanche (de FrançoisTruffaut) et ce sera Le Jour et la Nuit (de Bernard-Henri Lévy) cette Vie d’artiste (de Marc Fitoussi) à faire Zig-zig (de László Szabó) sous l’égide de Vénus et Apollon (de Tonie Marshall et Pascal Lahmani). Rapppelles-toi : c’est quand La femme créa l’amour (de Fabien Collin) que tu es devenu Papa (de Luc Béraud). Pour Un contrat (deTonino Benacquista – mise en scène de Catherine Gandois) Satan refuse du monde (de Jacques Renard)et c’est Le Temps des secrets (de Daniel Vigne),donc reste Le Professionnel (de Dujan Kovacevic–mise en scène de Stephan Meldegg) même si tu as Les Mains sales (de Jean-Paul Sartre – mise en scène de Dravel et Macé) et file avec Le Gardien (de Pinter – mise en scène de Georges Wilson) au théâtre pour La Répétition (film de Catherine Corsini) de Macbeth (de Shakespeare – mise en scène de Roger Blin) tu y rencontreras Les Bargasses et Les Idoles (de Marc’O) avec elles dansent le Rock (de Michel Treguer) dans La Cuisine d’Elvis’ (de Lee Hall – mise en scène de Marion Bierry) invite aussi La Dame de la mer (de Ibsen – mise en scène de Sacha Pitoëff). Quitte La Tour de Nesle (d’Alexandre Dumas – mise en scène de Claude Santelli) ainsi que La Tour de la défense (de Copi – mise en scène de Claude Confortès) et, tel Condorman (de Charles Jarrott et Walt Disney), pars te reposer avec Le Faucon (de Marie Laberge – mise en scène de Gabriel Garran) et Le Génie des forêts (deTchekhov) dans un Parc (d’Arnaud des Pallières) avec Suzanne et Les Baigneuses (deux films deViviane Candas) dans Le Lit de la Vierge quand Un ange passe (deux films de Philippe Garrel).Tu pourras alors y vivre Love! Valour! Compassion! (de Terence McNally – mise en scène de Dravel et Macé) dans La Vallée (Barbet Schrœder). Et continue à vivre ton Rock’n’Blues...