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Vu au festival d'Avignon 2023 !

Si l'un d'entre vous ose se plaindre de la coloc, vous savez ce qu'il vous reste à faire.
(Pour tout vous dire, on a hésité avec :
Si l'un d'entre vous pense à se mettre en coloc, vous savez ce qu'il vous reste à faire.)
Du coup, vous savez ce qu'il vous reste à faire.

Après plusieurs saisons à improviser chaque soir une toute nouvelle histoire d'1h15, la troupe de NEW se lance dans un format cabaret musical et théâtral, toujours 100% improvisé ! DING LE CABARET, c'est une dizaine d'artistes prêts à composer en direct des tableaux pluridisciplinaires (dessin, chant, musique, danse...) à partir des idées du public. Un rendez-vous immanquable pour célébrer avec panache l'art de la performance collective !

Isabelle Andréani est une magnifique comédienne. Elle nous livre ici l'humanité vue par le génie de Flaubert ( si vous avez des mauvais souvenirs de lecture, courrez-y, vous vous réconcilierez avec lui). Et ce qui est magnifique et surprenant dans ce spectacle c'est que nous touchons au coeur de ce qui pourrait s'appeler le bonheur simple, celui d'un coeur généreux qui s'attache à goûter ce que le monde lui offre, sans fioriture, ni guirlande. On sort avec une envie folle de trouver cette plénitude, à tout âge.

Vous avez parfois envie de vous sentir naturellement plus intelligent ? Cette sensation où, tout à coup, chaque nuance, chaque double sens, chaque sous-entendu vous apparaît clairement ? Où un rire jaillit soudain de vous, plus acéré que d’habitude, et vous surprend par sa justesse ? Eh bien, cela ne m’arrive pas souvent, mais *La Double Inconstance* l’a fait.

Ici, tout est présent, vivant, comme une nouvelle définition de la réalité augmentée : c’est *sur*-vivant, *sur*-limpide. On redécouvre Marivaux comme rarement : incisif, corrosif, mais toujours amoureux des hommes et des femmes, qu’il sauve in extremis. On en sort avec l’impression d’un bain de lucidité joyeuse.

C’est double, mais c’est simplement génial.

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Cela semblait prévisible et simple, si simple : des mines, du labeur, de la douleur… et on s'attendait à ressortir un peu gris cendre de ces vies fracassées. Et pourtant, le théâtre nous a encore bien eus. Une belle histoire, l’humanité à fleur de peau qui explose à quelques mètres de nous. Vous savez, ce « wouah, mais oui, c’est aussi ça la vie ! » : "petite", éphémère, mais aussi saisissante, enivrante, amoureuse... Oui, oui, c’est sûrement de la poussière de charbon qui nous a irrité les pupilles. C'est si simple en effet, simple et formidable.

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"Haaa, ça, c'était carrément mieux avant !" Ah bon ? Vraiment ? Que vous soyez boomer ou non, Eugène Labiche met tout le monde d'accord : le culte des apparences, l'amour de soi et le ridicule ne datent pas d’hier. Et vu sous cet angle et avec du talent, ça devient même jubilatoire… voire addictif ! Quand un auteur (d’un autre siècle 😱) tacle notre société actuelle et prouve, avec espièglerie, que le monde n’a pas attendu Instagram pour s’aimer un peu trop, ça claque !

On cherchait un axe. Comment donner envie d'aller voir Les Fourberies de Scapin. On a demandé à notre collègue, elle a dit "c'est drôle". On a demandé à chatgpt, il a parlé de génie de la manipulation. Et du coup on a fini par demander à la compagnie L'éternel été, et ils ont monté ce spectacle. Bon, ça ne s'est pas passé exactement comme ça, mais ça aurait pu. Parce que c'est vrai que c'est drôle, c'est vrai que c'est du génie de manipulation, mais c'est surtout indescriptiblement jouissif. Et ça, on a beau essayer de mettre des mots dessus, le mieux, c'est encore de le vivre, vous ne croyez pas ?

On a toujours du mal à parler des spectacles d’Alain Françon. Parce que c’est compliqué de parler de ce qui nous touche au plus profond. Parce que de l’autre côté de la rampe, il crée la vie, parce qu’il donne l’effet d’un monde et pas celui d’une scène de théâtre. Et quelque chose éclot sous nos yeux : notre réalité.

On a vu ce spectacle il y a 10 ans et on se souvient de l’émotion, de celle qui nous fêle en plusieurs morceaux mais nous rend plus forts. On se souvient d’avoir été éblouis puis subjugués puis terrassés, et pourtant vibrants et debout longtemps à la fin. Alors comme depuis on s'est mis au sport, les jambes nous démangent, on va y retourner, et en courant.

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Toute l'équipe de BAM a vu et adoré leur précédent spectacle, Coupures, alors autant vous dire que pour celui là on ne va pas bouder notre plaisir et réserver direct nos tickets ! Si vous voulez être les premiers à découvrir une future pépite, c'est ici qu'il faut cliquer !

Dans la vie, il faut toujours laisser une part de mystère. Ne pas tout dire, tout de suite. Ne pas se dévoiler trop vite. Cacher un peu qui on est. Mais pas trop non plus. Arriver à quand même donner envie aux gens de nous découvrir. Avec le bon degré de subtilité, en arrivant à doser ce qu'on dit et ce qu'on laisse deviner. C'est l'effet que nous a fait Georges. Il a trouvé le parfait équilibre. On avait toujours envie d'en savoir plus. Et on avait toujours envie qu'il continue de nous faire marcher. Et on aurait bien aimé que ça ne s'arrête pas.

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Attention ce cadeau est une bombe pour tout quinqua et + : Michel Fugain c'est les rires clairs de ses 20 ans, l'amour insouciant, c'est l'allégresse ... franchement offrir un tel moment de communion à la personne qu'on aime, vous hésitez vraiment ?

Vous connaissez ce moment où vous êtes tellement embarqués par un spectacle, vous avez tellement envie de prolonger ce moment, que vous achetez le CD tout de suite en sortant, sans réfléchir, et que vous vous rendez compte en rentrant chez vous que vous n'avez rien pour l'écouter (parce qu'on est en 2023 et et que les lecteurs CD sont une espèce en voie de disparition) ? C'est ce qui s'est passé avec Elles. Heureusement, il nous reste une option : y retourner.

Mais quel air piquant s’est donc mis à souffler dans ce cossu Saint-Georges ! Avec cette version trèèès libérée, nous voilà saisis au collet par ces filles divinissimes de talent. Impertinentes, espiègles, décapantes, drôles (très), elles jouent, parodient, claquent, chantent et fessent même le cuir de nos derniers préjugés. Ce souffle passé par Georges, loin de retomber, nous laisse tout en rires. Beau gars, attention, on t’a percé à jour – et franchement, tu es hilarant en vrai !!

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On a poncé tout ce qui était possible et imaginable sur Harry Potter : les livres (évidemment), les films (quelle question), l'exposition des studios Harry Potter à Londres (c'était merveilleux)... Pourtant, on n'a jamais été rassasié. Et voilà qu'on nous propose un angle complètement inédit sur cette histoire : la question de notre venue ne se pose même pas.

Il y a des spectacles qui rassemblent, Les Mystères de Paris en fait partie. Dans la toute petite Huchette, où tout est visible et pourtant magique, une troupe bluffante jongle entre mystère, humour et émotions.

C’est un peu comme un roman qu’on aurait lu l’une après l’autre, à des âges différents, mais qui continue de nous happer pareil. On rit, on frissonne, on se laisse embarquer… et en sortant, un regard complice suffit : "C’était fou, non ?"

Et après ? Un café dans le quartier pour savourer encore un peu cette parenthèse partagée

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ON A VU ON A AIMÉ au festival d'Avignon 2024

Pour en savoir plus sur la révolution des oeillets, on a eu le choix : on pouvait regarder des documentaires Arte (ou RTP2 disons, mais qui a la ref ?) ou on pouvait plonger en direct dans l'histoire, directement aux côtés de ceux qui l'ont faite, et découvrir des personnages captivants, fascinants, qui laisseront en nous peut-être un peu plus que juste une chronologie historique. Nous, on a fait notre choix. Vous ?

Edouard Baer fait surgir comme jamais la poésie sensuelle du personnage. Au lieu de la fougue, une acuité saisissante qui nous fait redécouvrir le texte extra ordinaire de Rostand.

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Attention une seule date, ce serait bête de la rater !

Quand on a découvert ce spectacle, cela a radicalement changé notre définition du mot "ballet"; Un choc puissant émotionnel et tactile. On va réserver de toute urgence

Spectacle mis en scène par Joey Starr😎

Nous, avec une bande annonce comme cela, on va aller voir !

On ne va manquer cela sous aucun prétexte, et avec toute la famille !

Ils ont vécu 25 ans de Chiche Capon, ça rapproche. Nous on a envie d'aller voir ...

Un air culte qui résonne et face à nous, des vieux qui dansent.
Un tableau étrange, inhabituel, mais tellement génial. Un coup de génie qui donne vie à cet espace auquel on ne préfère jamais penser : l’EHPAD.
Alors, on se fait discret témoin de cette danse de la fin de vie, en espérant secrètement qu’ils pourront continuer à danser le plus longtemps possible.

On n’a pas l’habitude d’entendre le russe, le comorien, l’espagnol sur scène, ni même dans la vie, d’ailleurs. On n’y comprendrait rien normalement, mais là on ne sait pourquoi, tout nous parvient.
On n’a pas non plus l’habitude de voir du fantastique et encore moins que ce moment onirique nous parle d’exil.
On n’a pas l’habitude des spectacles comme ça, et c’est justement ceux là qu’on garde en nous, le plus longtemps possible.