Festival Les Suds à Arles - ARLES

15 juillet : STICK IN THE WHEEL : ce duo porte au présent la voix des marginalisé·es. L’humour est noir. Les mots provocateurs. La voix hésite entre harangue et chanson douce. La guitare, parfois grinçante parfois espagnole, part en riffs sauvages ou en couplets mélodieux. La touche électro est plutôt expérimentale. Avec une joie féroce, ils créent au final une folk radicale à la démarche punk... SEU JORGE : Cet enfant des favelas est aujourd’hui devenu la figure internationale la plus emblématique de la nouvelle Musique Populaire Brésilienne avec une samba-pop à l’énergie puissamment moderne, enveloppée de bossa nova, de jazz et de soul, de grooves chaleureux et de rythmes funk cariocas plus qu’incandescents !

16 juillet : SALIF KEÏTA : Un modèle de résilience ! Rejeté pour son albinisme (considéré comme un mauvais présage en Afrique), il avait dû s’enfuir, enfant, avec sa guitare sur le dos. Devenu en un demi-siècle la "Voix d’or" du Mali, il est désormais le héraut d’une afro-pop flamboyante. BALLAKÉ SISSOKO & PIERS FACCINI : Deux décennies d’amitié musicale et les voilà aujourd’hui à la croisée du blues africain et d’une folk britannique nourrie de Sud.

17 juillet : YERAI CORTÉS : Un cante gitano de révolte intérieure joué dans une explosion surnaturelle de compás et une maestria déjà saluée par de nombreux artistes, de Farruco à Rocío Molina. BIRDS ON A WIRE ROSEMARY STANDLEY & DOM LA NENA : Elles ont su développer en trois albums, un langage onirique singulier aussi mélodieux que le chant du rossignol au crépuscule, aussi chatoyant que le plumage des oiseaux exotiques.

18 juillet : TRIO JOUBRAN : Vingt printemps déjà qu’ils enchantent le monde d’une seule et même voix instrumentale. Trois ouds prodiges d’où s’échappent d’un regard et d’un coup de menton, des notes en rafales ou en chapelet mélodieux. NAGHASH ENSEMBLE : Des voix cristallines, des instruments traditionnels (duduk, dhôl, oud) et un piano aux intrépides touches jazz, embarquent dans un univers parallèle aussi déroutant que sublime.

19 juillet : DE KIFT : Orchestre de village, groupe punk-rock, formation de cabaret… c’est avec un sens de la scène inouï que depuis 35 ans cette formation intergénérationnelle de cuivres et de cordes punk habitée par l’esprit des bals populaires, pose des mélodies nostalgiques et pleines d’espoir sur les textes de celles et ceux qui l’inspirent. ORCHESTRE TOUT PUISSANT MARCEL DUCHAMP : Attention, fort risque de déflagration poético-libertaire ! En un hommage croisé à l’esprit dadaïste du plasticien, et aux célèbres orchestres poly-rythmiques africains, ce brass band post-punk manie des rythmes complexes inspirés de mu-siques du monde, rock psyché, high life, d’improvisations free jazz et de puissants textes par-lés-chantés en anglais ou français, traduisant leur vision radicale de la marche du monde actuel.