Cantona sings Eric
  • Paris, 75018
  • Du 14/11/2023 au 16/11/2023
  • 20h30
    Durée : 1h30
  • Tout public
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"Au-delà de la ligne de touche, il n’y a rien" affirmait Jacques Derrida. Cette assertion, Éric Cantona n’a jamais cessé de la contester.

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Au-delà de la ligne de touche, il n’y a rien » affirmait Jacques Derrida, philosophe qui s’était rêvé footballeur dans sa jeunesse. Cette assertion, Éric Cantona n’a jamais cessé de la contester. Surtout depuis le 11 mai 1997 où, au terme de son dernier match, il échangea son maillot de Manchester United frappé du numéro 7 avec un adversaire avant de regagner les vestiaires et clore ainsi une carrière à nulle autre pareille, plus proche de celle d’une rock star que d’un avant-centre lambda. Depuis celui qui fut baptisé tour à tour l’« enfant terrible », le « wild boy », le « brat » (sale gosse), mais aussi le « King », tant pour ses exploits que pour ses frasques, occupe le hors champ footballistique comme aucun grand nom du sport avant lui. Acteur de théâtre et de cinéma -pour Alain Corneau et Ken Loach notamment- il a fait de la peinture, de la poésie, de la photographie non des hobbies pour ancien champion mais en prolongement d’une œuvre globale, comme extension d’une nécessité absolue de s’exprimer qui le dévore depuis l’enfance et dont le stade n’aura finalement été que la scène inaugurale. Ne manquait à cette quête impérieuse que la musique. Une lacune qu’il comble aujourd’hui avec ses deux premières chansons, The Friends We Lost et Tu Me Diras, dont il a écrit les textes, en français, en anglais, et composé les musiques. Elles seront suivies cet automne de deux autres et d’une série de concerts, puis d’un album live.


Distribution

Éric Cantona

Équipe artistique

    Théâtre de l'Atelier

    Théâtre de l'Atelier
    Théâtre de l'Atelier
    Théâtre de l'Atelier
    Parce qu’il connaissait le lieu mystérieux où étaient inhumés Louis XVI et Marie Antoinette, le comédien Pierre Jacques Seveste permit à Louis XVIII de réaliser son vœu de rassembler dans un monument funéraire les illustres ossements. En récompense il reçut par décret royal du 10 juin 1817 le privilège pour lui et ses fils, toute leur vie durant, de « régner » sur la vie culturelle de la banlieue du Paris d’alors. Seveste lance la construction de nombreux théâtres, parmi lesquels le Montmartre est le premier à voir le jour. Ce n’était encore qu’une petite salle au coeur du village d’Orsel, à flanc du Mont des Martyrs et dont l’inauguration eut lieu le 23 novembre 1822. La troupe qui s’y produit est essentiellement composée des élèves de Seveste, qu’il exploite allégrement et logiquement qu’il répugne à payer. Le «Théâtre d’élèves» comme on a coutume de l’appeler alors, est entièrement fait en bois, ce qui lui vaut d’être affublé également du surnom de « Galère Seveste ». Avec la Révolution de 1848, le Montmartre est rebaptisé Théâtre du Peuple. Mais le peuple n’est pas au rendez-vous, et la dégringolade des recettes contraint les fils Seveste de céder le Théâtre un an plus tard à deux comédiens, Libert et Gaspari, qui en assurent la direction couplée à celle du Théâtre des Batignolles. En 1852, Gaspari part présider aux destinées du Beaumarchais, et laisse Libert seul aux manettes. Lui succède l’année suivante Alexandre-Hippolyte Chotel, comédien lui aussi. En 1860, la commune de Montmartre, dans laquelle s’était fondu le village d’Orsel, est annexée à Paris. Le Montmartre devient un « théâtre de quartier », dont l’essentiel du répertoire se contente de la reprise des drames et des vaudevilles créés auparavant avec succès dans les grands théâtres des Boulevards. En revanche il devient un vivier pour beaucoup de jeunes comédiens devenus célèbres par la suite.

    1 Place Charles Dullin
    75018 Paris