GEEK - Paris

Une comédie interactive: Deux garçons, une fille. Mathieu, Ernest, Lucie. Depuis un an déjà, amis d’enfance, Mathieu et Ernest vivent en colocation. Ernest se remet à peine d’une rupture sentimentale et Mathieu aime Lucie qui aime Mathieu. Jusque-là tout va bien… jusqu’à ce que Lucie décide très naturellement de s’installer elle aussi chez son amoureux. C’est ainsi que le fameux trio se retrouve à vivre sous le même toit. Mais la cohabitation ne s’avère pas si simple… Alors plusieurs solutions s’offrent aux protagonistes. Laquelle sera la bonne ? C’est au public d’en décider… A l’instar d’un jeu vidéo, le public se retrouve catapulté acteur, happé au coeur de l’action. Tout au long du spectacle, grâce à un principe astucieux de votation, il est invité à interagir sur l’intrigue, sur l’évolution du scénario. Totalement grisé, il a le pouvoir de décider des actions de chacun des personnages, Player 1, Player 2, Player 3, et ainsi de changer le cours de l’histoire. Pour le meilleur et pour le rire, les trois héros ne sont finalement plus que des marionnettes dont le public tire les ficelles…Entre rire et émotion, réalité et imaginaire, la comédie GEEK donne vie à ces 3 camarades de jeu et offre… jusqu’à 19 000 combinaisons de scénarios possibles. Quel fabuleux concept, on pourrait presque prendre un abonnement ! C’est hyper original, carrément cocasse et franchement irrésistible. Le tout servi par une interprétation survitaminée et une mise en scène ébouriffante qui embarquent un public conquis dans des aventures rocambolesques. C’est tout simplement hilarant ! G.E.E.K. signifie Génération Etonnante d’Emotions Kontradictoires (avec un K !). C’est la génération dont je fais partie. Je suis un fan de jeux vidéo dans lesquels je retrouve ce que j’aime au théâtre : être toujours au coeur de l’action. Être acteur dans l’action. J’ai donc écrit une pièce évoquant cette passion, la culture qui y est attachée et qui touche désormais énormément de monde depuis plus de 40 ans. Dans cette pièce, j’ai voulu partager avec le public ce que peut expérimenter un joueur dans un jeu vidéo, toujours actif et immergé dans l’univers du jeu. La grande originalité de la pièce est son interactivité. Dans G.E.E.K., les spectateurs participent totalement à l’histoire. Ce sont les joueurs, ils existent et ils ont leur rôle à jouer. Ils font des choix à des moments clés et les chemins qu’ils peuvent faire prendre au récit sont nombreux (plusieurs milliers) et variés. Les Emotions sont également au rendez-vous et c’est un euphémisme. Comme je propose au public de décider ce qui va se passer dans l’histoire, il faut lui permettre de choisir entre de nombreuses possibilités et cela m’a permis de pouvoir amener les personnages et la pièce à passer par toutes les émotions, y compris les plus surprenantes et les plus loufoques. Enfin, le côté contradictoire (pardon kontradictoire, avec un K !) vient de ce mélange de mes deux passions : le théâtre et le jeu vidéo, une association qui montre ici une richesse inattendue.