Les Enfants
  • Paris, 75018
  • Du 19/10/2022 au 13/11/2022
  • 15h00 et 21h00
    Durée : 1h30
  • Tout public
Ce spectacle n'est plus à l'affiche actuellement
Cette pièce à l’humour noir dans la lignée de ce théâtre anglais qui allie la culture du trio du boulevard et les questions idéologiques et politiques

Découvrir le spectacle

Un couple d’ingénieurs nucléaires à la retraite vit quelque part au bord de la mer près d’une centrale nucléaire qui vient d’être touchée par un tsunami (on pense bien entendu à la catastrophe de Fukushima). Une collègue ingénieur qui a participé elle aussi à la construction des grandes centrales scientifiques de la terre, –  un amour de jeunesse que l’on n’a pas vu depuis 30 ans – arrive un soir d’été pour leur faire une proposition étonnante. Cette pièce à l’humour noir dans la lignée de ce théâtre anglais si particulier qui allie à la fois la culture du trio du boulevard et les questions idéologiques et politiques dans l’espace intime interroge la responsabilité de cette génération des années 70 qui a cru au progrès, à l’atome et à l’amour libre. Sous couvert de la comédie, la pièce de Lucy Kirkwood pose la question de la responsabilité des adultes face à l’avenir de leurs Enfants.



Distribution

Cécile Brune, Frédéric Pierrot et Dominique Valadié

Équipe artistique

Les avis sur le spectacle

La presse en parle

Le Monde

Tout s’imbrique dans Les Enfants : le présent et le passé, la confrontation et la libération, l’autre et soi. Un jeu complexe, qu’Éric Vigner maîtrise subtilement. Le metteur en scène sait manier l’ellipse, jusque dans le décor, qu’il signe. Un beau décor, subtil et irradiant, comme les trois comédiens. Chacun a sa personnalité. Cécile Brune possède sa force, Dominique Valadié l’étrangeté, Frédéric Pierrot, la vulnérabilité. Ils se complètent et accordent leurs désaccords de vieux « enfants

Le Figaro

Au Théâtre de l’Atelier, à Paris, cette satire écologique fort originale entrechoque la prise de conscience politique et la dérive des sentiments. Déstabillisant . (…) Il serait vraiment dommage de passer à côté de cette pièce à l’humour noir.

Télérama

L’exercice exige de la virtuosité. Frédéric Pierrot, Cécile Brune et l’immense Dominique Valadié n’e manquent pas !

France Info

En cette rentrée théâtrale parisienne, une pièce se distingue par l’acuité de son écriture et l’actualité de son sujet : Les Enfants au Théâtre de l’Atelier traite du rêve de l’atome et de ses désenchantements. (…) Le trio des comédiens excelle !

La Terrasse

Les trois comédiens, remarquablement guidés par Eric Vigner, passent insensiblement du rire à la gravité, révélant la palette chatoyante de leur talent et leur parfaite maîtrise du jeu. L’intelligence de l’interprétation est à la hauteur de celle du texte : rien n’est asséné, tout est suggéré et la pièce donne à penser plus encore qu’elle ne donne à voir.

Les Echos

Éric Vigner et son trio magique nous offrent le théâtre d’un monde à vif qui fait frémir, sourire aussi parfois. Et surtout penser.

Théâtre de l'Atelier

Théâtre de l'Atelier
Théâtre de l'Atelier
Théâtre de l'Atelier
Parce qu’il connaissait le lieu mystérieux où étaient inhumés Louis XVI et Marie Antoinette, le comédien Pierre Jacques Seveste permit à Louis XVIII de réaliser son vœu de rassembler dans un monument funéraire les illustres ossements. En récompense il reçut par décret royal du 10 juin 1817 le privilège pour lui et ses fils, toute leur vie durant, de « régner » sur la vie culturelle de la banlieue du Paris d’alors. Seveste lance la construction de nombreux théâtres, parmi lesquels le Montmartre est le premier à voir le jour. Ce n’était encore qu’une petite salle au coeur du village d’Orsel, à flanc du Mont des Martyrs et dont l’inauguration eut lieu le 23 novembre 1822. La troupe qui s’y produit est essentiellement composée des élèves de Seveste, qu’il exploite allégrement et logiquement qu’il répugne à payer. Le «Théâtre d’élèves» comme on a coutume de l’appeler alors, est entièrement fait en bois, ce qui lui vaut d’être affublé également du surnom de « Galère Seveste ». Avec la Révolution de 1848, le Montmartre est rebaptisé Théâtre du Peuple. Mais le peuple n’est pas au rendez-vous, et la dégringolade des recettes contraint les fils Seveste de céder le Théâtre un an plus tard à deux comédiens, Libert et Gaspari, qui en assurent la direction couplée à celle du Théâtre des Batignolles. En 1852, Gaspari part présider aux destinées du Beaumarchais, et laisse Libert seul aux manettes. Lui succède l’année suivante Alexandre-Hippolyte Chotel, comédien lui aussi. En 1860, la commune de Montmartre, dans laquelle s’était fondu le village d’Orsel, est annexée à Paris. Le Montmartre devient un « théâtre de quartier », dont l’essentiel du répertoire se contente de la reprise des drames et des vaudevilles créés auparavant avec succès dans les grands théâtres des Boulevards. En revanche il devient un vivier pour beaucoup de jeunes comédiens devenus célèbres par la suite.

1 Place Charles Dullin
75018 Paris