QUINZE ROUNDS
  • Paris, 75018
  • Du 17/10/2023 au 12/11/2023
  • 15h00 et 19h00
    Durée : 1h00
  • Tout public
Ce spectacle n'est plus à l'affiche actuellement
De l’enfance aux frasques de la jeunesse,… de la découverte de l’Afrique à la passion de l’écriture, Richard Bohringer se raconte.

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« J’ai passé ma vie sur la route. Tout seul. Avec la blonde. Avec mes fils, avec la musique, avec mes filles. Des milliers et des milliers de kilomètres. Coureur de savanes, enjambeur d’océans. T’as trop couru, t’as le souffle court. Les hanches, ça va toujours. Même si elles servent plus à grand-chose, elles ont le tempo pour écrire. Voilà ce que je ramène. Quinze rounds. Celui qui clôt. Qui ferme le rideau. » De l’enfance aux frasques de la jeunesse, des premiers rôles aux succès qui ont jalonné sa carrière, de la découverte de l’Afrique à la passion de l’écriture, Richard Bohringer se raconte dans ce récit au style enfiévré, au rythme syncopé. Tour à tour fulgurant et émouvant, entre coups de blues et coups de coeur, Quinze rounds est un combat qui se livre sous nos yeux en même temps qu’une déclaration d’amour à la vie. 

Distribution

Richard Bohringer

Équipe artistique

Théâtre de l'Atelier

Théâtre de l'Atelier
Théâtre de l'Atelier
Théâtre de l'Atelier
Parce qu’il connaissait le lieu mystérieux où étaient inhumés Louis XVI et Marie Antoinette, le comédien Pierre Jacques Seveste permit à Louis XVIII de réaliser son vœu de rassembler dans un monument funéraire les illustres ossements. En récompense il reçut par décret royal du 10 juin 1817 le privilège pour lui et ses fils, toute leur vie durant, de « régner » sur la vie culturelle de la banlieue du Paris d’alors. Seveste lance la construction de nombreux théâtres, parmi lesquels le Montmartre est le premier à voir le jour. Ce n’était encore qu’une petite salle au coeur du village d’Orsel, à flanc du Mont des Martyrs et dont l’inauguration eut lieu le 23 novembre 1822. La troupe qui s’y produit est essentiellement composée des élèves de Seveste, qu’il exploite allégrement et logiquement qu’il répugne à payer. Le «Théâtre d’élèves» comme on a coutume de l’appeler alors, est entièrement fait en bois, ce qui lui vaut d’être affublé également du surnom de « Galère Seveste ». Avec la Révolution de 1848, le Montmartre est rebaptisé Théâtre du Peuple. Mais le peuple n’est pas au rendez-vous, et la dégringolade des recettes contraint les fils Seveste de céder le Théâtre un an plus tard à deux comédiens, Libert et Gaspari, qui en assurent la direction couplée à celle du Théâtre des Batignolles. En 1852, Gaspari part présider aux destinées du Beaumarchais, et laisse Libert seul aux manettes. Lui succède l’année suivante Alexandre-Hippolyte Chotel, comédien lui aussi. En 1860, la commune de Montmartre, dans laquelle s’était fondu le village d’Orsel, est annexée à Paris. Le Montmartre devient un « théâtre de quartier », dont l’essentiel du répertoire se contente de la reprise des drames et des vaudevilles créés auparavant avec succès dans les grands théâtres des Boulevards. En revanche il devient un vivier pour beaucoup de jeunes comédiens devenus célèbres par la suite.

1 Place Charles Dullin
75018 Paris