- Avignon, 84000
- Du 04/07/2025 au 26/07/2025
- 17h05
Durée : 1h24 - À partir de 10 ans
- À partir de 15,90 €
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Création festival
Une comédie satirique sur fond de course au pouvoir en temps d’élection présidentielle, le tout ponctué de classiques de la chanson française détournés à la façon des chansonniers.
Trois comédiens, accompagnés d’un piano, campent une galerie de personnages loufoques et hauts en couleur pour rire des travers de notre société.
-Excellent spectacle 10/10
Nous avons pris beaucoup de plaisir grâce aux excellents acteurs que ce soit dans le jeu ou dans la chanson. Des reprises drôles, des jeux de mots bien placés, un texte fin et un regard très juste sur la politique et les médias.
CAUSTIQUE ET RÉJOUISSANT SPECTACLE SATIRIQUE
Toutes les tendances politiques sont brocardées avec humour et talent Il en est de même en ce qui concerne les réseaux sociaux, la presse, la télévision, les journalistes politiques…! …! les comédiens sont excellents et détournent brillamment des chansons connues de tous. On passe un excellent moment de théâtre !
Presse :
La Tribune : Les acteurs interprètent avec beaucoup de verve, de fougue et de fantaisie cette satire du monde politique, sur un mode de comédie musicale. UN RÉGAL !
Distribution
Laurent Andary, Gilles Droulez et Fanny Corbasson
Équipe artistique
Auteur(s)
Laurent AndaryMetteur(s) en scène
Gilles Droulez
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Les avis sur le spectacle
les Spectateurs BAM en parlent
L'auteur est probablement le meilleur comédien des 3, mais références anciennes, un peu poussif
Toutes les tendances politiques sont brocardées avec humour et talent Il en est de même en ce qui concerne les réseaux sociaux , la presse , la télévision, les journalistes politiques …! les comédiens sont excellents et détournent brillamment des chansons connues de tous. On passe un excellent moment moment de théâtre !
La presse en parle
La TribuneLes acteurs interprètent avec beaucoup de verve, de fougue et de fantaisie cette satire du monde politique, sur un mode de comédie musicale. UN RÉGAL !
Avignon à l'unissonLe décor est sobre, le changement de costumes se fait à vue. Cette pièce est une satire musicale abordant l’actualité politique, l’écologie et la société, portée par une mise en scène inventive et un trio de comédiens-chanteurs. La pièce Rue de la République fait entendre une voix singulière, drôle et mordante. Cette comédie offre un regard décalé et jubilatoire sur notre démocratie contemporaine. Son ton est résolument loufoque, porté par des dialogues ciselés et des chansons françaises détournées avec malice. On y retrouve des airs familiers, revisités pour mieux faire grincer les vérités politiques. Le tout dans une ambiance de cabaret populaire, où l’humour côtoie la critique sociale. Sur scène, Laurent Andary, Fanny Corbasson et Gilles Droulez incarnent une galerie de personnages hauts en couleur avec fougue, fantaisie et générosité. Leur complicité et leur énergie communicative embarquent le public dans un tourbillon de situations absurdes et de réflexions bien senties.
Les chroniques d'AlcesteC’est la comédie la plus captivante que j’aie jamais vu. Il s’agit d’un texte virtuose servi par des comédiens chanteurs impériaux, ça ne fait pas très républicain, je le concède. Cela se veut léger mais la satire de notre société est féroce : l’analyse lucide est acerbe, au vitriol. Cependant, l’auteur a pris le parti d’en rire, pour le plus grand bonheur des spectateurs. Les parodies de chansons sont irrésistibles. C’est enlevé, joyeux, un peu cynique tout de même, et tellement entraînant. On apprécie la verve de Laurent Andary, qui joue également dans la pièce. Tous les détournements sont d’un très haut niveau, ce qui n’est pas une mince affaire. Les trois comédiens ont de superbes voix. Il faut y assister pour saisir le degré de perfection de ce spectacle qui ne s’essouffle jamais. Au contraire, les coups de théâtre rebattent les cartes. Un nommé Mariole veut accéder à la fonction suprême et il a de fervents alliés et de farouches opposants, l’occasion au passage de tirer à boulets rouges sur les politiques de métier et les médias, à la botte du pouvoir. La collusion des médias et des politiques est mise en scène de façon magistrale, avec un comique de répétition bienvenu, procédé utilisé à l’envi tout au long de la pièce. Le slogan Tout, tout pour être élu, correspondant à Tout tout pour ma chérie, est de bon aloi et révélateur d’une classe politique corrompue au plus haut niveau. Rien de nouveau sous le soleil, me direz-vous ? Si, l’analyse percutante de Laurent Andary est d’une subtilité telle qu’on se demande comment le système perdure. Il démonte habilement les mécanismes d’infantilisation du peuple et chacun en prend pour son grade, en particulier les hommes providentiels. C’est rafraîchissant, et le problème de la démocratie est au centre de la réflexion. La déesse télé a remplacé l’Église pour empêcher les êtres de penser par eux-mêmes. La critique ne s’arrête pas là, les applis en tout genre, l’omniprésence de l’anglais dans la vie quotidienne de tout un chacun ou encore l’intelligence artificielle, sont évoqués avec un esprit caustique. La pièce est truffée de références, de clins d’œil à la politique, comme la candidature de Coluche à la présidence. Cependant, nul besoin de comprendre les allusions pour se délecter de ce spectacle salutaire qui synthétise en 1h24 la situation dans laquelle nous nous trouvons, sans dogmatisme, aucun. On dézingue le populisme et la démagogie à cœur joie, en musique et en direct, s’il vous plaît. La musique est un atout incontestable de ce fabuleux spectacle. Si le constat est un peu désabusé, le burlesque permet de dédramatiser : c’est un festival de situations comiques, plus absurdes les unes que les autres. Vous auriez tort de vous en priver. L’analyse politique atteint un degré de pertinence rarement entendu, les journalistes devraient en prendre de la graine. Tout est dit ou presque, et avec quelle éloquence ! Ce spectacle relève de la gageure et on est heureux de faire partie des privilégiés qui suivent les aventures de Mariole. La pièce va à un train d’enfer. On ne sait jamais vraiment où on va, mais sait-on vraiment où est la République ? Les rebondissements, les bons mots font de ce spectacle plein d’esprit la comédie à ne pas manquer cette année à Avignon.
Corps Saints (Théâtre des)
76 Place des Corps Saints
84000 Avignon