THOMAS JOUE SES PERRUQUES

THOMAS JOUE SES PERRUQUES

Théâtre de l'Atelier

  • Paris, 75018
  • Du 23/01/2024 au 01/02/2024
  • 19h00
    Durée : 1h20
  • Tout public
Ce spectacle n'est plus à l'affiche actuellement
Sur l’arène d’une scène magique pouvant se transformer en de multiples terrains de je/jeu, un acteur se coiffe d’une perruque…

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Sur l’arène d’une scène magique pouvant se transformer en de multiples terrains de je/jeu, un acteur se coiffe d’une perruque… Thomas Poitevin incarne une ribambelle d’anti- héros magnifiques. Des personnes plus que des personnages, sortant d’une énergie dramatique du « trop », comme prêtes à basculer dans la tragédie totale mais qui grâce au rire et à l’empathie qu’elles provoquent, parviennent à rester dans la lumière. Ils/elles ont tous un besoin urgent de vous parler, ce soir, ici, maintenant. C’est une fête des pas-à-la-fête, un ballet de névrosés et de râleurs, une comédie humaine acide et tendre qui est proposée aux spectateurs. Qu’elles parlent beaucoup ou peu, qu’elles passent en coup de vent ou se déploient comme des tempêtes, toutes ces perruques sont uniques, touchantes, complètement paumées, obstinément humaines.

Distribution

Thomas Poitevin

Équipe artistique

Le mot de BAM

... sur Instagram !

Alors pour tout vous dire, on avait entendu parler de Thomas Poidevin et de ses pastilles sur Insta, mais on n'était jamais allé voir. Maaaaais on trouvait l'idée chouette qu'on format pensé pour les réseaux soit adapté au théâtre. Alors on a vu. Et on a compris pourquoi ça marchait aussi bien. On s'est abonné après, du coup.

Les avis sur le spectacle

La presse en parle

RTL, Julia Molkhou

Une galerie d’anti-héros drôles et pathétiques […] C’est aussi très touchant, parfois complètement déstabilisant.

Les Inrockuptibles, Igor Hansen-Love,

Épaulé par la metteuse en scène Hélène François et le scénariste Stéphane Foenkinos, le comédien travaille au corps ses attachants losers, provoque l’empathie, parle à tout le monde et excelle dans des registres plus graves […] En 2020, Thomas Poitevin réussissait son confinement. Le voilà qui relève le défi du déconfinement avec brio. Bravo !

Télérama Sortir

La galerie de personnages que fait naître face caméra le comédien Thomas Poitevin est une merveille absolue. L’acteur, avec ou sans perruque, avec ou sans accent, avec ou sans collier de perle, foulard de soie, haltères, lunettes d’écaille, se métamorphose, au fil d’épisodes de trois minutes maximum, en père d’élève tatillon, en start-upeur survolté parlant franglais, en macho au torse velu, en directrice de théâtre prête à tout pour que revienne son public, en médecin qui télé-consulte et ainsi de suite jusqu’à composer un trombinoscope hilarant de créatures confinées, parodiées avec ce qu’il faut de lucidité et de tendresse mêlées pour que jamais les séquences ne dérapent dans l’humour indigeste. Jouissif !

Elle, Caroline Six,

La promesse d’un « mélange d’humour et d’émotion, de moments un peu durs durs » . Et ce talent pour gratter les clichés jusqu’à leur racine de vérité.

M6, Journal 12h45,

Les perruques sont devenues la marque de fabrique de Thomas Poitevin […] Un équilibre entre humour et émotion…

Théâtre de l'Atelier

Théâtre de l'Atelier
Théâtre de l'Atelier
Théâtre de l'Atelier
Parce qu’il connaissait le lieu mystérieux où étaient inhumés Louis XVI et Marie Antoinette, le comédien Pierre Jacques Seveste permit à Louis XVIII de réaliser son vœu de rassembler dans un monument funéraire les illustres ossements. En récompense il reçut par décret royal du 10 juin 1817 le privilège pour lui et ses fils, toute leur vie durant, de « régner » sur la vie culturelle de la banlieue du Paris d’alors. Seveste lance la construction de nombreux théâtres, parmi lesquels le Montmartre est le premier à voir le jour. Ce n’était encore qu’une petite salle au coeur du village d’Orsel, à flanc du Mont des Martyrs et dont l’inauguration eut lieu le 23 novembre 1822. La troupe qui s’y produit est essentiellement composée des élèves de Seveste, qu’il exploite allégrement et logiquement qu’il répugne à payer. Le «Théâtre d’élèves» comme on a coutume de l’appeler alors, est entièrement fait en bois, ce qui lui vaut d’être affublé également du surnom de « Galère Seveste ». Avec la Révolution de 1848, le Montmartre est rebaptisé Théâtre du Peuple. Mais le peuple n’est pas au rendez-vous, et la dégringolade des recettes contraint les fils Seveste de céder le Théâtre un an plus tard à deux comédiens, Libert et Gaspari, qui en assurent la direction couplée à celle du Théâtre des Batignolles. En 1852, Gaspari part présider aux destinées du Beaumarchais, et laisse Libert seul aux manettes. Lui succède l’année suivante Alexandre-Hippolyte Chotel, comédien lui aussi. En 1860, la commune de Montmartre, dans laquelle s’était fondu le village d’Orsel, est annexée à Paris. Le Montmartre devient un « théâtre de quartier », dont l’essentiel du répertoire se contente de la reprise des drames et des vaudevilles créés auparavant avec succès dans les grands théâtres des Boulevards. En revanche il devient un vivier pour beaucoup de jeunes comédiens devenus célèbres par la suite.

1 Place Charles Dullin
75018 Paris