Pierre Lericq
Fiche Artiste

Pierre Lericq

Auteur, Metteur en scene et Distribution

Après sa formation avec Claude Brécourt au Cours Simon, Pierre Lericq est immédiatement engagé par Luce Berthomé au Théâtre du Lucernaire, école de la rigueur et rencontre fondamentale dans son parcours de créateur. Il continue à se former en parallèle au théâtre avec Victor Haim et à la chanson avec Marianne James. Il trouve son style, développant un univers bariolé de burlesque, de fraicheur, de folie et de poésie. En 1987, Pierre Lericq fonde la compagnie des Épis Noirs avec laquelle il créé des spectacles inspirés de la réalité et du quotidien des gens pour les porter à l’universel. Pour cela, il s’inspire et détourne des mythes fondateurs (la Genèse, Antigone, Ulysse...) qu’il ancre dans une réalité brute ou l’émotion est sans retenue pour mieux toucher le public. Les mises en scène de Pierre Lericq sont avant tout une énergie inspirée de la Commedia ou du clown. Chaque scène et chaque chanson se construisent comme un numéro, et doivent se suffire à elles-mêmes. Le texte est un tremplin pour le comédien pour trouver le rythme et l’émotion juste. À travers la danse, le chant et l’interprétation, sans quatrième mur, l’acteur et/ou le personnage est amené à atteindre sa propre démesure burlesque et poétique dans des scènes rigoureusement chorégraphiées. Pierre Lericq a écrit, composé et mis en scène plus d’une dizaine de spectacles pour sa compagnie : Romance Sauvage (2015), Festin (2014), Bernard et Jeannine (2013), Andromaque, Fantaisie barock’ (2011), Fatrasie ou la fabuleuse histoire de Louis Leroy (2010), L’Odyssée des Épis Noirs ou le monde à l’envers (2007), Bienvenue au Paradis (2004), Flon Flon ou la véritable histoire de l’humanité (2003), L’Opéra des champs (1997), Quand trois poules (1993) et Les Épis Noirs (1988), ainsi que plusieurs spectacles « seul » ou « presque seul en scène » dont L’Opéra d’un Fou (2012), Le compas dans l’œil (2006), Vive le vent (2004), Expérience mégalomaniaque et délirante de Pierre Lericq en hommage à sa maman (2000) et un concert : C’était dimanche et il faisait beau... (2008). Ses pièces de théâtre musicales se créent à travers une écriture poétique et comique balançant perpétuellement entre trivialité et lyrisme, burlesque et tragédie, naïveté et conscience.