IL N’Y A PAS DE AJAR UN MONOLOGUE CONTRE L’IDENTITÉ

IL N’Y A PAS DE AJAR UN MONOLOGUE CONTRE L’IDENTITÉ

Théâtre de l'Atelier

  • Paris, 75018
  • Du 01/09/2023 au 01/10/2023
  • 16h00 et 20h00
    Durée : 1h15
  • Tout public
2 avis
Ce spectacle n'est plus à l'affiche actuellement
Delphine Horvilleur compose le monologue éclaté du fils imaginaire de l’écrivain Romain Gary et d’Émile Ajar, lui-même double fictif du premier.

Découvrir le spectacle

L’autrice est conteuse et rabbin, elle manipule l’humour juif avec un raffinement rageur. Delphine Horvilleur, après Réflexions sur la question antisémite et Vivre avec nos morts (éditions Grasset), compose pour le théâtre le monologue éclaté du fils imaginaire de l’écrivain Romain Gary et d’Émile Ajar, lui-même double fictif du premier. Abraham Ajar, rejeton inventé de l’auteur de La Vie devant soi, alias Gary/Ajar, s’exprime depuis sa cave, son « trou juif ». Il se fait python ou souris blanche, maître ou esclave, femme ou homme, chrétien, juif ou musulman. Il se découvre à la fois lui-même et mille autres, miroir de théâtre planté face à nos inconscients. Johanna Nizard incarne cet enfant du siècle, être indéfinissable, qui désamorce les tensions identitaires, dans un monde et un temps qui les exacerbent toutes.

Distribution

Johanna Nizard

Équipe artistique

Les avis sur le spectacle

les Spectateurs BAM en parlent

2 avis
Incroyable

Une prestation qui nous offre humour et tendresse pour des personnages fictifs qui prennent vie. Le tout questionnant l’identité. Une interprétation unique, loufoque et pleine de vérité.

Margaux C.
Il y a 8 mois
représentation du 29/09/2023
Excellente piece, magnifique actrice

Un monologue qui bouscule les poncifs, et fait réfléchir et poser les bonnes questions. Plein d Humour, philosophique et très intelligent, du Delphine vraiment ! Elle est une vraie théologienne d exception

Arielle S.
Il y a 8 mois
représentation du 22/09/2023

La presse en parle

LE JOURNAL DU DIMANCHE

Un texte irrévérencieux, burlesque engagé. À travers un seul en scène brillant, la femme rabbin Delphine Horvilleur revisite l’oeuvre de Romain Gary.

Le Canard Enchaîné

Un seul en scène exceptionnel et inoubliable.

TRANSFUGE

Johanna Nizard restitue brillamment dans Il n’y a pas de Ajar l’exploration entre essai et fiction de Delphine Horvilleur sur les ravages de l’obsession identitaire.

La Terrasse

Audacieuse, attentive, Delphine Horvilleur raconte, caracole et interroge. Elle bouscule les évidences et les certitudes, s’aventure au-delà de ce qu’on croit savoir. […] Un texte fort, une interprétation magistrale : inspirées par Romain Gary, Delphine Horvilleur et Johanna Nizard créent leur propre entourloupe littéraire, incisive et hilarante. Sous-titrée « Monologue contre l’identité », la pièce interroge passionnément.

PIANOPANIER

Un spectacle original, puissant, drôle, qui nous fait réfléchir.

Théâtre de l'Atelier

Théâtre de l'Atelier
Théâtre de l'Atelier
Théâtre de l'Atelier
Parce qu’il connaissait le lieu mystérieux où étaient inhumés Louis XVI et Marie Antoinette, le comédien Pierre Jacques Seveste permit à Louis XVIII de réaliser son vœu de rassembler dans un monument funéraire les illustres ossements. En récompense il reçut par décret royal du 10 juin 1817 le privilège pour lui et ses fils, toute leur vie durant, de « régner » sur la vie culturelle de la banlieue du Paris d’alors. Seveste lance la construction de nombreux théâtres, parmi lesquels le Montmartre est le premier à voir le jour. Ce n’était encore qu’une petite salle au coeur du village d’Orsel, à flanc du Mont des Martyrs et dont l’inauguration eut lieu le 23 novembre 1822. La troupe qui s’y produit est essentiellement composée des élèves de Seveste, qu’il exploite allégrement et logiquement qu’il répugne à payer. Le «Théâtre d’élèves» comme on a coutume de l’appeler alors, est entièrement fait en bois, ce qui lui vaut d’être affublé également du surnom de « Galère Seveste ». Avec la Révolution de 1848, le Montmartre est rebaptisé Théâtre du Peuple. Mais le peuple n’est pas au rendez-vous, et la dégringolade des recettes contraint les fils Seveste de céder le Théâtre un an plus tard à deux comédiens, Libert et Gaspari, qui en assurent la direction couplée à celle du Théâtre des Batignolles. En 1852, Gaspari part présider aux destinées du Beaumarchais, et laisse Libert seul aux manettes. Lui succède l’année suivante Alexandre-Hippolyte Chotel, comédien lui aussi. En 1860, la commune de Montmartre, dans laquelle s’était fondu le village d’Orsel, est annexée à Paris. Le Montmartre devient un « théâtre de quartier », dont l’essentiel du répertoire se contente de la reprise des drames et des vaudevilles créés auparavant avec succès dans les grands théâtres des Boulevards. En revanche il devient un vivier pour beaucoup de jeunes comédiens devenus célèbres par la suite.

1 Place Charles Dullin
75018 Paris