L’ANTICHAMBRE
  • Paris, 75016
  • Du 08/09/2023 au 14/01/2024
  • 15h00 et 19h00
    Durée : 1h20
  • Tout public
Ce spectacle n'est plus à l'affiche actuellement
Entre Les Illusions Perdues et Les Liaisons Dangereuses, dans les salons de Madame Du Deffand, les philosophes des Lumières vous attendent…

Découvrir le spectacle

Paris, 1750. À cinquante ans Marie du Deffand tient un des salons les plus réputés de la Capitale. Son esprit y attire et fascine les grands hommes de l’époque, aristocrates, hommes de lettres ou de sciences.

La cécité la guette : Marie doit se trouver une lectrice, elle choisit la fille illégitime de son frère, mais à une condition...

Distribution

Céline Yvon, Marguerite Mousset et Rémy Jouvin

Équipe artistique

Les avis sur le spectacle

La presse en parle

Culture SNES

La pièce saisit le moment d’un basculement historique : de l’art de la conversation au débat d’idées.

Le Canard Enchaîné

La pièce est cruelle. Très. Intense. Brillante. Les acteurs aussi (…) Le metteur en scène Tristan Le Doze se montre non seulement élégant et précis, mais aussi très conscient des échos contemporains qu’a cette pièce. Notre siècle s’y retrouve.

Sorties à Paris

un bijou de psychologie subtile et profonde, un sommet d’esprit brillant ! (...) Les trois comédiens excellents dans leurs rôles respectifs portés par les dialogues magnifiques d’un Jean-Claude Brisville particulièrement inspiré.

Arts Chipels

on éprouve un très grand plaisir à la vivacité pleine d’humour et de repartie des dialogues et à la parfaite diction des comédiens.

Froggy's Delight

Un spectacle brillantissime et absolument captivant.

Théâtre Passion

Un beau spectacle dans ce joli bijou qu’est le théâtre du Ranelagh.

Le Figaro

Fidèle à ses intentions, le metteur en scène, Tristan Le Doze, rend justice à Brisville sans ajouter une once d’artifice, de manière élégante. Il exploite à bon escient le talent lyrique de Marguerite Mousset. L’actrice compose une bâtarde rouée dont on suit la progression dans le milieu mondain avec admiration. Céline Yvon est parfaite en marraine perfide qui se voit dépouiller de son influence. Le très juste Rémy Jouvin arbitre les échanges entre les deux combattantes. De la belle ouvrage.

Le Figaro Magazine

Quel bonheur d'écouter ce texte servi par trois comédiens d'une justesse saisissante !

Télérama

TT "En adaptant avec délicatesse la pièce de Jean-Claude Brisville, Tristan Le Doze signe une deuxième mise en scène réussie. Délicieusement cruelle, Céline Yvon donne la réplique à Rémy Jouvin, campant le « président » Hénault, fidèle ami de la Deffand, et à Marguerite Mousset, diablement convaincante en Julie de Lespinasse, avec ses airs de sainte-nitouche !"

L'Officiel des Spectacles

La salle à la française en chêne sculpté du Ranelagh offre un écrin idéal pour accueillir les relations entre Madame du Deffand et Julie de Lespinasse. La verve de Jean-Claude Brisville fait mouche ! (...) Tristan Le Doze met en scène cette plaisante guerre en dentelles avec une ferme élégance.

Théâtre le Ranelagh

Théâtre le Ranelagh
Théâtre le Ranelagh
Théâtre le Ranelagh
En 1931, la salle, transformée et agrandie, devint un cinéma d’art et d’essai, haut lieu cinématographique de la capitale fréquenté par des personnalités comme Gérard Philippe ou Marcel Carné, réalisateur du célèbre film "Les enfants du paradis", fréquemment programmé au Ranelagh. Le théâtre s’est ensuite diversifié et chaque direction a favorisé d’autres projets mêlant divers arts : cinéma et expositions au temps d’Henri Ginet, ancien élève de Fernand Léger et d’André Lhote ; cinéma et théâtre sous Claude Condroyer et Micheline Daguinot, qui programmèrent entre autre "La cantate à trois voix" de Paul Claudel, une mise en scène de Jean-Pierre Dusséaux ; musique, cirque et théâtre sous la direction de Madonna Bouglione. De 2005 à 2022, Catherine Develay choisit une programmation alliant principalement théâtre et musique, mettant en valeur l’acoustique de cette merveilleuse salle. Aujourd'hui Benjamin Dumas et Bénédicte Dubois (qui ont travaillé une dizaine d'années aux côtés de Catherine Develay) relèvent le pari de proposer des chefs d'œuvre du répertoire, en choisissant de mettre à l'honneur les grands classiques dynamisés pour que le Ranelagh reste un lieu où les émotions se partagent. La salle actuelle qui contient 300 places a conservé son caractère, notamment par les boiseries en chêne sculpté qui garnissent son orchestre et ses balcons, surmontés d’un plafond décoré de caissons peints. La salle, par cet attrait architectural, a été inscrite en 1977 sur l’inventaire supplémentaire des monuments historiques.

5 Rue des Vignes
75016 Paris