Les Incontournables

On a vu ce spectacle il y a 10 ans et on se souvient de l’émotion, de celle qui nous fêle en plusieurs morceaux mais nous rend plus forts. On se souvient d’avoir été éblouis puis subjugués puis terrassés, et pourtant vibrants et debout longtemps à la fin. Alors comme depuis on s'est mis au sport, les jambes nous démangent, on va y retourner, et en courant.

𝑉𝑢 𝑝𝑎𝑟 𝐶ℎ𝑎𝑟𝑙𝑜𝑡𝑡𝑒

C’est à la Huchette. Et pourtant la salle est si petite qu’on voit chaque couture, les acteurs jouer plusieurs rôles, et qu’on entend Paris battre derrière la porte. Tout s’accorde à l’unisson pour créer une utopie, un instant volé à la réalité.
Dans ce bout de théâtre, une création musicale prend vie : une vraie histoire, du suspense, de l’humour, une partition portée par des acteurs-chanteurs-prestidigitateurs incroyables.
On assiste à cela et on n’y croit pas. Ce n’est pas réel, c’est suréel.
Et on rentre chez soi en se demandant si l’on a rêvé…

𝑉𝑢 𝑝𝑎𝑟 𝐶ℎ𝑎𝑟𝑙𝑜𝑡𝑡𝑒

Bam. Un spectacle qui cogne, qui claque, qui résonne.

C’est peu dire que ce spectacle va percuter ceux qui pensaient s’installer confortablement dans leur fauteuil. Percuté par la mise en scène, par les acteurs, par la musique qui impose un tempo grandissant, battant crescendo jusqu’au final.

Percuté aussi par cette histoire à tiroirs, qui bat à tout rompre : bam, l’immobilisme ; bam da bam, la bêtise érigée en moteur du changement ; roulement de bam sur l’absurdité économique, servie comme une stratégie imparable.

Et puis bam, qui secoue notre rythme cardiaque, bam, qui réveille notre torpeur. Et enfin bam, qui résonne dans nos applaudissements.

Un spectacle comme une batterie qui bat, frappe, fait vibrer. Chapeau… bam

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Sur le plateau, c'est une frénésie envoûtante, débordante, presque magnétique, qui nous choppe dès la première seconde et ne nous laisse aucune échappatoire. On se surprend même à passer les dernières scènes complètement en apnée. Je ne sais pas si vous nous avez bien compris. Ce qu'on veut dire, c'est, vraiment, vraiment, vraiment : allez-y.

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Ce spectacle est un pur banger. Ce Spectacle Est Un Pur Banger. Cespectacleestunpurbanger. Cee speectaaclee eest uun puur baangeer. Df tqfdubdmf ftu vo qvs cbohfs. C'est bizarre, quand c'est eux qui s'essaient à l'exercice, la salle est pliée en deux de rire, et vous c'est à peine si vous haussez un sourcil devant notre prose. Rendons-nous à l'évidence : on n'a pas leur talent. De toute façon, ce qu'il faut retenir, c'est juste ça : ce spectacle est un pur banger.

𝑉𝑢 𝑝𝑎𝑟 𝐺𝑎𝑙𝑎 & 𝑆𝑢𝑧𝑎𝑛𝑛𝑒

Le mari, la femme, l’amant, on connaît. Mais le mari, la femme, l’amant et ses deux sosies, là on parle ! Enfin, on ne parle pas en fait, on est trop occupé à rire !

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On est allé voir pour comprendre quel mystère fait que ce spectacle année après année est toujours un succès.
On pensait voir un biopic d’un scientifique exceptionnel et dès les premières minutes on a compris qu’on s’était complètement trompée : on est là pour saisir, sentir combien l’émotion, la fragilité, les failles d’un homme sont porteurs d’une puissance capable de faire basculer n’importe quelle forteresse : une guerre, une culture, des préjugés mais également chacun de nous dans cette salle.
Oui Turing est un scientifique génial qui a contribué par son travail à renverser l’Allemagne nazie mais quand on aujourd’hui on nous parle de super -puissance, de murs infranchissables et autres blocs de résignation, c’est une belle claque de rappel anti-résignation.

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On avait déjà beaucoup rigolé lorsqu'on tombait devant les extraits vidéos de ses spectacles, on a transformé l'essai en allant le voir sur scène et on a eu raison ! Aussi drôle lorsque vous riez avec les autres que de vous-même (attention, il ne faut pas manquer d'autodérision, Kheiron est taquin !), on vous assure une crampe des mandibules au sortir du spectacle... Et une envie de reprendre aussitôt des places pour le prochain !

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C'est vrai que c'est rose. C'est pourtant une histoire sans filtre qui nous est racontée. Une histoire drôle et légère d'un moment de drague un peu lourd et tellement attendrissant. Une histoire exquise et entraînante de deux corps qui se rencontrent en musique. Une histoire tendre et ravissante d'une relation qui se construit. Une histoire délicieuse et enchanteresse d'un amour qui se vit avec passion. Une histoire déchirante lorsque la maladie se déclare. C'est plein d'histoires dans une histoire. C'est un condensé d'émotions, de rires, de pleurs et de musiques qui vous restent dans la tête et qui vous donnent envie de croquer la vie à pleine dents.

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J'avoue que j'ai une grande tendresse pour Les Fourberies, parce que c'est l'un de mes premiers souvenirs de théâtre et que ce rire partagé unanimement avec toute la salle a marqué pour jamais mon amour du théâtre. Partager une bonne tranche de rigolade en famille, quoi de plus précieux ?

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On pourrait vous dire tellement de choses sur ce spectacle. Qu'il nous a tellement marqués. Qu'on y a envoyé tellement de monde. Qu'il a probablement changé un peu le monde du théâtre à tout jamais. Mais tout ça, c'est subjectif. Pour une fois, on a quelque chose de très objectif à vous dire. Ce spectacle a été créé en 2011. Et il est toujours sur scène aujourd'hui, en 2024. Alors autant vous dire qu'il n'y a pas que nous qui l'avons adoré.

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On y est allé un peu par habitude, on nous la fait plus à nous, c'est notre 9e Michalik. On est là, mi-impatient, mi-blasé, quasi certain de vivre un truc génial tout en se demandant si la vraie surprise ne serait pas, en fait, que ce soit (un peu) raté. Et le spectacle a commencé, et la vague est passée. Chaque Michalik a sa force, celui-ci serait plus politique ? Il a eu l’intelligence de mettre l’humain à la place de la rhétorique et les acteurs emportent tout. Alors habitué des Michalik, certes, mais avec une nuance : Passeport, est (jusqu’au prochain ?) celui qu'on a préféré.

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Alexis Michalik maîtrise l'art du plateau, Edmond Rostand maîtrise l'art du mot ; quand on réunit ces deux génies, c'est une vraie explosion.

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Vous connaissez le mix’n’twist ? Le principe est simple : on mélange des ingrédients qui, séparément, sont très bons, mais dont l’association peut mener soit à un banger absolu, soit à un échec cuisant. Aliment 1 : un spectacle sous l’occupation avec un bon personnage de collabo comme on les aime. Aliment 2 : un esprit pagnolesque, très humain, plein de vie et de tendresse. Le mélange s’appelle Les Marchands d’étoile. On nous l’aurait vendu comme ça, on y aurait pas cru. Mais on l’a vu. Et on vous le dit : c’est un banger absolu.

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Sherlock Holmes, que vous ayez lu ou non, vous savez. Vous avez le gars en tête, petit monocle, petit costume en tweed, gros cerveau bien foutu, carré le gars. Mais si on vous dit que cette fois, l'enquête sera menée par Sir Arthur Conan Doyle, a.k.a l'homme qui a CRÉÉ Sherlock Holmes ? Là c'est encore un autre level, genre double monocle (ça fait des lunettes), double costume en tweed (ça fait un kilt, cherchez pas), double gros cerveau - et ça, ça fait juste un spectacle digne des meilleurs polars qu'on connaisse. Un page turner vivant. Tout un programme !

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On a toujours du mal à parler des spectacles d’Alain Françon. Parce que c’est compliqué de parler de ce qui nous touche au plus profond. Parce que de l’autre côté de la rampe, il crée la vie, parce qu’il donne l’effet d’un monde et pas celui d’une scène de théâtre. Et quelque chose éclot sous nos yeux : notre réalité.

Les avis de BAM, c'est un peu comme les mises en scène de classiques : plus on trouve un axe original, moderne ou décalé, plus on a de chance d'attirer votre attention. Mais eux, à la différence de nous, ils n'ont pas besoin de ça pour sortir du lot. Alors on va prendre quelques cours avec eux, et on revient. Comme ça on pourra faire un mot clair, éclatant, et parfait, aussi clair, éclatant, et parfait que le spectacle qu'ils proposent.

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Dans la vie, il faut toujours laisser une part de mystère. Ne pas tout dire, tout de suite. Ne pas se dévoiler trop vite. Cacher un peu qui on est. Mais pas trop non plus. Arriver à quand même donner envie aux gens de nous découvrir. Avec le bon degré de subtilité, en arrivant à doser ce qu'on dit et ce qu'on laisse deviner. C'est l'effet que nous a fait Georges. Il a trouvé le parfait équilibre. On avait toujours envie d'en savoir plus. Et on avait toujours envie qu'il continue de nous faire marcher. Et on aurait bien aimé que ça ne s'arrête pas.

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Vous tenez combien de temps en apnée vous ? Une minute ? Deux minutes grand max ? Ne vous fatiguez pas, avec Intra Muros vous allez pulvériser tous vos records. Impossible de reprendre votre souffle pendant les 1h30 de spectacles, l’intrigue vous prend aux tripes, le suspens joue avec vos nerfs et la pression monte si fooort que vous terminez ce spectacle aussi explosé qu’après une bonne séance de natation. Il paraît même qu'on nage mieux le crawl, après.

On sait ce que vous avez lu. Vous avez lu Sarah Bernhardt. Vous avez pensé star. Vous avez entendu les applaudissements. Vous avez senti l'engouement. Mais ce n'était pas ça le mot à lire. Le mot à lire, c'était extraordinaire. Vous auriez pensé légende vivante. Vous auriez entendu une foule en délire. Vous auriez senti l'adrénaline qui monte. Et vous seriez déjà en train de réserver.

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Vous avez peut-être déjà testé la version mobile de ces jeux où vos choix influencent votre vie virtuelle, généralement sentimentale. Ici on prend le même concept, et on recommence… mais en mieux : en vrai. Vous faites un choix, et BAM, pas moyen de revenir en arrière, c'est parti on fonce ! Vous pensiez éviter tous les pièges et foncer direct au boss de fin Ilsemarièreturebocoudanfan le bien nommé ? Pas si simple ! Les artistes ont du talent et ils sont malins : ce n'est pas parce que vous avez le choix du chemin que vous connaissez forcément le lieu d'arrivée !

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Des voix qui viennent de loin, transpercent nos souls et retracent l’histoire lumineusement black de la musique afro américaine. Oui l’art nous raconte ce que nous sommes et parfois ce que nous ne sommes pas. Oui, la musique populaire est un art majeur aux multiples facettes, à la fois expression libre, livre d’histoire, écho de révolte et amplificateur de plaisirs. Mais si ce spectacle nous rappelle que se déchainer sur une scène peut parfois cacher un sens plus littéral qu’il n’y parait, rien ne résiste à la joie et à l’envie furieuse de libérer son corps sur la prochaine piste de danse qui aurait le malheur () de croiser nos pas. A partager sans modération !
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Moman, comment ils font pour que ça se serre et ça se desserre comme ça dans ma poitrine ? Moman, pourquoi j'ai l'impression qu'on parle à ma tête et à mon coeur en même temps ? Moman, comment ils réussissent à nous faire sentir protégés, même quand ils parlent de choses tristes ? Moman, comment ils arrivent à montrer la douceur et la cruauté de la vie d'un coup ? Moman, comment ils font pour que la magie dure même quand la lumière s'éteint ?
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Pour être tout à fait honnête, pour nous, rien qu'avec cette affiche flashy, le mot twist et les musiques qui commencent à résonner dans nos têtes, on est déjà un peu en train de se déhancher sur notre siège, là !

Si, comme moi, vous ne connaissiez pas la BD, foncez voir ce spectacle. Car vous avez beaucoup de chance. Parce qu’une histoire comme celle-là, vous ne l’avez jamais vue.
Ça joue, ça chante, et surtout, ça ose.
Ça franchit des lignes rougeoyantes — et bon sang, que c’est drôle.
On est soufflé, oui, mais pas seulement.
On est saisi par l’éclat, la surprise, la jubilation.
Par la victoire du rire et de l’impertinence.
Libre ? Oui, mais tous ensemble.

Trois petites dates pour venir le voir sur scène, et c'est même pas sûr qu'il en reste encore quand vous recevrez cette newsletter parce que toute l'équipe de BAM est déjà en train de réserver...

Rudolf Noureev est une légende, l'Opéra nous y donne accès le temps de quelques soirées. Les dates de mars affichent complet, archi complet. Il reste quelques places pour juillet, plus pour très longtemps si vous voulez notre avis.

Eh oui, on vous propose aussi des festivals maintenant. On fait même mieux que ça, on vous prévient que les préventes sont déjà toutes en train de s'envoler et que vous feriez mieux de vous dépêchez !

Allez on vous a vu, ça on sait à quel point l'attendez !

Vous vous êtes peut-être cassé le nez en décembre 24, puis en mars 25, mais pour octobre, c'est bon vous êtes prêts !! Vous pouvez attendre qu'on vous dise qu'on a adoré ( on y va en mars) mais c'est à vos risques et périls.

Youhou les copines ! Alors, Hurry up, on choisit laquelle des deux dates ? ou les deux ? Allez, on part sur les deux.

Vous nous dites qu'on abuse, on ne va quand même pas vous faire réserver un spectacle presque un an en avance ? Mais vous saviez, vous, que les places -28 ans sont à 10 euros et que ça ne va plus durer longtemps ? Vous trouvez toujours qu'on abuse ?

Alors ceux-là, c’est pas dans la semoule qu’ils patinent, mais bien dans les cartons ! Des cartons, des cartons, et encore des cartons… Pour un carton phénoménal (ok elle était facile et tout le monde l’a déjà faite, et alors ?) ! Inventivité au max, folie au max, rire au max, bref, on est au max quand on en ressort (et on pense bien fort à ceux qui devront ranger le plateau).

Mais quel air piquant s’est donc mis à souffler dans ce cossu Saint-Georges ! Avec cette version trèèès libérée, nous voilà saisis au collet par ces filles divinissimes de talent. Impertinentes, espiègles, décapantes, drôles (très), elles jouent, parodient, claquent, chantent et fessent même le cuir de nos derniers préjugés. Ce souffle passé par Georges, loin de retomber, nous laisse tout en rires. Beau gars, attention, on t’a percé à jour – et franchement, tu es hilarant en vrai !!

𝑉𝑢 𝑝𝑎𝑟 𝐶ℎ𝑎𝑟𝑙𝑜𝑡𝑡𝑒

Cela semblait prévisible et simple, si simple : des mines, du labeur, de la douleur… et on s'attendait à ressortir un peu gris cendre de ces vies fracassées. Et pourtant, le théâtre nous a encore bien eus. Une belle histoire, l’humanité à fleur de peau qui explose à quelques mètres de nous. Vous savez, ce « wouah, mais oui, c’est aussi ça la vie ! » : "petite", éphémère, mais aussi saisissante, enivrante, amoureuse... Oui, oui, c’est sûrement de la poussière de charbon qui nous a irrité les pupilles. C'est si simple en effet, simple et formidable.

𝑉𝑢 𝑝𝑎𝑟 𝐶ℎ𝑎𝑟𝑙𝑜𝑡𝑡𝑒

Bon, ‘Simone Veil’, évidemment, j’étais déjà fan. Mais en fait, le vrai sujet ici, ce n’est même pas Simone… Non, c’est nous tous. De nos grands-mères à nos enfants. De nos vieux oncles à nos neveux. C'est un spectacle qui nous donne à voir, à écouter, à réfléchir et à rire, tout le(s) chemin(s) que toutes les Simone ont tracés. Les Simone officielles comme les anonymes. J'aurais bien envie d'en dire plus … mais ce serait gâcher l’espace de respiration que ce spectacle nous offre. (PS : la bande-annonce m’avait fait hésiter, mais franchement, je suis bien contente d’avoir foncé !)
Une super surprise, légère, drôle et intelligente !
A partir de 15 ans

𝑉𝑢 𝑝𝑎𝑟 𝐴𝑔𝑛𝑒̀𝑠, "𝐵𝐴𝑀 𝐸𝑥𝑝𝑙𝑜𝑟𝑎𝑡𝑟𝑖𝑐𝑒"

Un évènement programmé à la rentrée qu'il ne faut surtout pas manquer ! Cette Pièce est juste géniale, et la distribution, parfaite : what else ?

Edouard Baer fait surgir comme jamais la poésie sensuelle du personnage. Au lieu de la fougue, une acuité saisissante qui nous fait redécouvrir le texte extraordinaire de Rostand.

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Grand beau temps prévu en fin d'année avec le retour du Soleil ! Et oui, les Millennials sont à la fête avec le retour de ce spectacle culte pour toute une génération. Il se pourrait bien que leur enthousiasme déteigne sur toute l'équipe !

4 211 kilomètres : la distance entre l’Iran et Paris, mais surtout entre un passé bouleversant et une quête de liberté. Aïla Navidi nous livre l’histoire de sa famille avec une sincérité à fleur de nerfs. Ce spectacle nous raconte en creux ce qui, au-delà des frontières, des dictatures et des conflits de génération, résiste et permet tout, même le rire : à voir absolument.

On adore les scandales bien juteux, les enquêtes qui déterrent des secrets, et ce frisson coupable de voir les masques tomber en direct. Le Journal, c’est tout ça. Un énorme -gate lâché en pleine conférence de presse. Un Cash Investigationen live, mais sans Elise Lucet pour servir de bouclier. Attendre les révélations, c’est bien. Mais sentir la tension, voir le pouvoir vaciller et deviner les coups avant qu’ils ne tombent, ça, c’est du grand spectacle. Fascinant, un peu malsain, totalement addictif.

𝑉𝑢 𝑝𝑎𝑟 𝑆𝑢𝑧𝑎𝑛𝑛𝑒

Franchement, Pauline Carton, on l'aurait eu en édito chez BAM Ticket, : elle balance des punchlines, ça rit à toute berzingues, ça met de bonne humeur. Franchement, Pauline Carton, on s'incline !

Mais que faites-vous là, le train de derrière applati en grenouille face à votre écran ? Foncez avec vos deux pattes et gravissez les marches jusqu’au Paradis du Lucernaire et vous y découvrirez un verbe d’une sensualité à fleur de poil, une interprétation acérée comme les griffes d’un chat, une poésie qui nous submerge à chaque respiration de plume. Il y a quelque chose de magique, d’inattendu dans ces dialogues de bêtes : on y trouve le cœur de l’humain et l’ardeur éclatante d’une femme exceptionnelle.

Chers Parents, c'est un peu une espèce en voie de disparition : c'est une comédie qui fait réfléchir. Attention, on n'est pas en train de dire qu'on n'aime pas le divertissement pur (cf. Les Faux British 😉). Rire, on adore ça. Mais chez BAM Ticket on aime tous les rires, et ce rire-là, un peu satyrique, un peu nerveux par moments, qui gratouille à certains endroits et laisse un petit goût dans la bouche, ce n'est pas le plus présent sur les plateaux, et c'est bon aussi de le retrouver. Et si vous pensiez rester arbitre de ce qui se passe sur scène, n'y croyez pas trop : vous vous retrouverez impliqué plus vite que vous ne le pensez, car ça tire à balles réelles sur les idées reçues, ça rebondit de partout et même sur vous ! Mais c'est tellement bon d'être remué de temps en temps - c'est pas nous qui le disons, c'est juste que le spectacle est encore repris cette saison !

𝑉𝑢 𝑝𝑎𝑟 𝑡𝑜𝑢𝑡𝑒 𝑙'𝑒́𝑞𝑢𝑖𝑝𝑒

Quand on a découvert ce spectacle, cela a radicalement changé notre définition du mot "ballet"; Un choc puissant émotionnel et tactile. On va réserver de toute urgence

Alors ceux-là, c’est pas dans la semoule qu’ils patinent, mais bien dans les cartons ! Des cartons, des cartons, et encore des cartons… Pour un carton phénoménal (ok elle était facile et tout le monde l’a déjà faite, et alors ?) ! Inventivité au max, folie au max, rire au max, bref, on est au max quand on en ressort (et on pense bien fort à ceux qui devront ranger le plateau).

Alors ceux-là, c’est pas dans la semoule qu’ils patinent, mais bien dans les cartons ! Des cartons, des cartons, et encore des cartons… Pour un carton phénoménal (ok elle était facile et tout le monde l’a déjà faite, et alors ?) ! Inventivité au max, folie au max, rire au max, bref, on est au max quand on en ressort (et on pense bien fort à ceux qui devront ranger le plateau).

On y est allé un peu par habitude, on nous la fait plus à nous, c'est notre 9e Michalik. On est là, mi-impatient, mi-blasé, quasi certain de vivre un truc génial tout en se demandant si la vraie surprise ne serait pas, en fait, que ce soit (un peu) raté. Et le spectacle a commencé, et la vague est passée. Chaque Michalik a sa force, celui-ci serait plus politique ? Il a eu l’intelligence de mettre l’humain à la place de la rhétorique et les acteurs emportent tout. Alors habitué des Michalik, certes, mais avec une nuance : Passeport, est (jusqu’au prochain ?) celui qu'on a préféré.

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Chez Alex, on entre par l’église, on traverse une cuisine abandonnée, on bute sur un magnétophone, on renverse le verre du copain, on se rattrape à la pelure élimée de la voisine… et on s’étale sur une pile d’inutiles, d’où surgit un cheval.
Le rire, la folie, l’élégance. Et un cheval.
Un monde où le rire glousse dans les fêlures. Un moment unique, poético-drolatique.
𝑉𝑢 𝑝𝑎𝑟 𝐶ℎ𝑎𝑟𝑙𝑜𝑡𝑡𝑒

Une vie entière de voix pures, justes, et agréables à l’oreille, y’a un moment, ça va deux minutes, non ? On a justement LE cadeau qui change. Si, si, vous avez bien lu, on est vraiment en train de vous proposer une soirée en compagnie d’une soprano qui CHANTE FAUX. Mais attendez, on vous parle de la soprano qui chante faux la plus divine qu’ils n’auront jamais rencontrée. Du genre qui éclipse les plus beaux opéras. Ben oui, les airs bien chantés, ça se mélange dans la tête, au bout d’un moment. Alors que celui-là, il restera longtemps. Unique, et fort.

𝑉𝑢 𝑝𝑎𝑟 𝑆𝑢𝑧𝑎𝑛𝑛𝑒 𝑒𝑡 𝐶ℎ𝑎𝑟𝑙𝑜𝑡𝑡𝑒

On n’a pas l’habitude d’entendre le russe, le comorien, l’espagnol sur scène, ni même dans la vie, d’ailleurs. On n’y comprendrait rien normalement, mais là on ne sait pourquoi, tout nous parvient.
On n’a pas non plus l’habitude de voir du fantastique et encore moins que ce moment onirique nous parle d’exil.
On n’a pas l’habitude des spectacles comme ça, et c’est justement ceux là qu’on garde en nous, le plus longtemps possible.

Tchekhov, mais en furie.

Avouez. Quand on dit Tchekhov, vous pensez : moujik déprimé, silences pesants, samovar tiède. Et si on est honnête: nous aussi.

Mais voilà. Un jour, il y a eu… l’accident : Emeline Bayard.

Qu’a-ton vu ? Une chevauchée entre deux dingueries : celle de l’auteur et la sienne. Elle ne joue pas, elle galope. Elle éperonne, pique des deux, à bride débattue, et renverse la salle.
Résultat ? On finit éclatés de rire, avec l’envie furieuse de retourner voir du Tchekhov. Oui, du Tchekhov.
🎟️ À voir d’urgence. C’est russe, c’est fou, c’est brillant.