Sortir entre amis

Ce spectacle est un pur banger. Ce Spectacle Est Un Pur Banger. Cespectacleestunpurbanger. Cee speectaaclee eest uun puur baangeer. Df tqfdubdmf ftu vo qvs cbohfs. C'est bizarre, quand c'est eux qui s'essaient à l'exercice, la salle est pliée en deux de rire, et vous c'est à peine si vous haussez un sourcil devant notre prose. Rendons-nous à l'évidence : on n'a pas leur talent. De toute façon, ce qu'il faut retenir, c'est juste ça : ce spectacle est un pur banger.

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Vu au festival d'Avignon 2023 !

Si l'un d'entre vous ose se plaindre de la coloc, vous savez ce qu'il vous reste à faire.
(Pour tout vous dire, on a hésité avec :
Si l'un d'entre vous pense à se mettre en coloc, vous savez ce qu'il vous reste à faire.)
Du coup, vous savez ce qu'il vous reste à faire.

On y est allé un peu par habitude, on nous la fait plus à nous, c'est notre 9e Michalik. On est là, mi-impatient, mi-blasé, quasi certain de vivre un truc génial tout en se demandant si la vraie surprise ne serait pas, en fait, que ce soit (un peu) raté. Et le spectacle a commencé, et la vague est passée. Chaque Michalik a sa force, celui-ci serait plus politique ? Il a eu l’intelligence de mettre l’humain à la place de la rhétorique et les acteurs emportent tout. C’est vrai qu’on commence à avoir l’habitude des spectacles de Michalik, c’est vrai, puisque finalement on se surprend à peine d’être debout, les yeux en pluie de paillettes, à la fin du spectacle. Alors habitué des Michalik, certes, mais avec une nuance : Passeport, est (jusqu’au prochain ?) celui qu'on a préféré.

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Ce spectacle on ne l'a pas encore vu tout simplement parce qu'il était complet à chaque fois qu'on a voulu réserver. Et pour bien nous énerver , on n'arrêtait pas de nous en parler. Donc vraiment, il s'y passer quelque chose (et cette fois on a DEJA nos places 😇)

Si jamais vous avez un complotiste dans la bande, il se peut que la soirée se poursuive loooooongtemps après la fin du spectacle. Si jamais vous n'avez pas de complotiste dans la bande, il se peut que certains le deviennent après avoir vu le spectacle. On dit ça...

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On sait pas pourquoi, on s'est dit qu'il irait bien dans cette collection, celui-là. Non vraiment, c'est une histoire de flair, d'instinct... ou de talent, peut-être.

Donne une idée à peu près fidèle de ce qu'aurait été votre version d'Hamlet si jamais vous aviez tenter de le monter. Le stress en moins, et beaucoup, beaucoup, beaucoup de barres de rire en plus.

C'est un peu comme cet octogone que vous aviez prévu après le taf, sauf que là à la fin vous êtes par terre, mais de rire. Après c'est comme vous préférez.

On espère que jamais aucun de vos repas ne ressemblera à celui-là. Par contre, on vous souhaite beaucoup d'autres soirées aussi fortes que celle-ci. Le Repas des fauves, depuis la scène, ça défait des amitiés. Depuis la salle, clairement, ça les renforce.

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On pensait voir un biopic sur un génie des maths. Grossière erreur ! Ce spectacle est bien plus que ça : une histoire de résilience, d’humanité et de combats qui résonnent en chacun de nous. La Machine de Turing nous embarque, nous bouscule et nous unit, quelle que soit notre sensibilité. Un spectacle captivant qui prouve que rien, aucun mur, aucun obstacle n’est infranchissable. Parfait à voir entre amis, même quand on n’a pas tous les mêmes goûts !

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4 211 kilomètres : la distance entre l’Iran et Paris, mais surtout entre un passé bouleversant et une quête de liberté. Aïla Navidi nous livre l’histoire de sa famille avec une sincérité à fleur de nerfs. Ce spectacle nous raconte en creux ce qui, au-delà des frontières, des dictatures et des conflits de génération, résiste et permet tout, même le rire : à voir absolument.

On est d'accord : les plus gros fous rires sont souvent ceux qui vont tellement loin qu'on ne sait plus pourquoi ils ont commencé. Du genre on rigole tellement qu'on invente un nouveau langage dans lequel il manque un mot sur deux, avalé dans le cyberespace des fous rires. Les Gros Patinent est un spectacle fou rire. Ne cherchez pas trop loin, c'est tellement bon de rire de leur douce folie.

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Comment vous appelez le fait qu'un spectacle qui raconte l'histoire du numéro deux nous intéresse beaucoup plus que celui qui raconterait l'histoire du numéro un ? On hésite entre voyeurisme et guilty pleasure. En tout cas il y a quelque chose de coupable, ça, c'est sûr.

On pourrait essayer de l’analyser au microscope, cet ADN. On y verrait un fil narratif impeccable, une tension qui se diffuse au niveau cellulaire, un suspense qui grandit se déploie et se transforme en permanence... Tout ce qu’il faut, en théorie, pour faire un bon spectacle. Mais il y a autre chose. Ce qui fait sa personnalité, ce qui nous happe et ne nous relâche plus, ça ne se lit pas dans les gènes. C’est ce petit truc en plus, impossible à coder, à prévoir, à expliquer par la science. C’est de l’alchimie, purement et simplement, entre un spectacle et ses spectateurs. Comme tomber amoureux. Un phénomène que ni la chimie ni la physique ne peuvent capturer. Une magie qui n’existe qu’au théâtre.

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Ce qui nous est apparu facile devant ce spectacle c'est de se sentir "un peu" visé, de se reconnaître pas "mal" et de rire beaucoup !

𝑉𝑢 𝑝𝑎𝑟 𝐺𝑎𝑙𝑎

Vous connaissez le mix’n’twist ? Le principe est simple : on mélange des ingrédients qui, séparément, sont très bons, mais dont l’association peut mener soit à un banger absolu, soit à un échec cuisant. Aliment 1 : un spectacle sous l’occupation avec un bon personnage de collabo comme on les aime. Aliment 2 : un esprit pagnolesque, très humain, plein de vie et de tendresse. Le mélange s’appelle Les Marchands d’étoile. On nous l’aurait vendu comme ça, on y aurait pas cru. Mais on l’a vu. Et on vous le dit : c’est un banger absolu.

𝑉𝑢 𝑝𝑎𝑟 𝑡𝑜𝑢𝑡𝑒 𝑙'𝑒́𝑞𝑢𝑖𝑝𝑒

On dit souvent que les spectateurs font partie du spectacle, parce que leurs réactions font avancer la pièce dans un sens ou dans l'autre... Autant vous dire que dans L'Embarras du choix, cela n'a jamais été aussi vrai, puisque ce sont les choix du public qui vont décider de la suite de l'histoire !

𝑉𝑢 𝑝𝑎𝑟 𝐶ℎ𝑎𝑟𝑙𝑜𝑡𝑡𝑒 & 𝑆𝑢𝑧𝑎𝑛𝑛𝑒

Envie d’un spectacle qui frappe fort, qui bouscule et qui donne matière à réflexion ? Ici, tout est rythme, tout est impact. La mise en scène, les comédiens, la musique : un tempo grandissant qui nous percute de plein fouet, jusqu’au final.

On y parle politique, absurdité économique, pouvoir et éthique, avec une énergie qui claque comme un roulement de batterie. Bam, l’immobilisme. Bam da bam, la bêtise érigée en stratégie. Et bam, cette sensation qu’il y a là quelque chose d’essentiel à questionner.
Alors autant vous dire que si vous avez eu la bonne idée de rassembler de vieux amis, la discussion après spectacle peut se révéler vraiment .... intéressante 😎.

𝑉𝑢 𝑝𝑎𝑟 𝐴𝑑𝑒̀𝑙𝑒 𝑒𝑡 𝐶ℎ𝑎𝑟𝑙𝑜𝑡𝑡𝑒

Il y a parfois des séries qu'on mate entre potes. Pour nous, ça a été Game of Thrones, le Casa de Papel, Black Mirror. Et Denali, du coup. Car oui, Denali, c'est du théâtre qu'on peut binge watcher. Et qu'on a adoré binge watcher.

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On va pas se mentir : il n'y a pas forcément de place pour l'improvisation dans le quotidien. C'est le métro boulot dodo à la sauce ado (ça grogne un peu plus et ça bosse un peu moins !) mais c'est souvent une routine bien huilée. Alors ce soir c'est l'occasion : on casse le train-train et on part en impro totale. On vous conseille le spectacle, vous nous raconterez le reste ?

Sherlock Holmes, que vous ayez lu ou non, vous savez. Vous avez le gars en tête, petit monocle, petit costume en tweed, gros cerveau bien foutu, carré le gars. Mais si on vous dit que cette fois, l'enquête sera menée par Sir Arthur Conan Doyle, a.k.a l'homme qui a CRÉÉ Sherlock Holmes ? Là c'est encore un autre level, genre double monocle (ça fait des lunettes), double costume en tweed (ça fait un kilt, cherchez pas), double gros cerveau - et ça, ça fait juste un spectacle digne des meilleurs polars qu'on connaisse. Un page turner vivant. Tout un programme !

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Parce que le "on va jouer à un jeu" entre potes est toujours à l'origines de soirées mémorables, on s'est dit que celle-ci n'échapperait pas à la règle. On espère juste que vos soirées sont un peu moins angoissantes mais après tout, vous faites bien ce que vous voulez, on ne juge pas.

Comment résister à ce jeu de mots qui tombe en plein dans le mille de notre humour ravageur ? Ça nous suffit presque à être déjà heureux.

Edouard Baer fait surgir comme jamais la poésie sensuelle du personnage. Au lieu de la fougue, une acuité saisissante qui nous fait redécouvrir le texte extra ordinaire de Rostand.

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Alors là on vous propose une bonne tranche de rigolade contre un peu de votre matière grise ! Et oui, car dans Dernier coup de ciseaux, les comédiens vous mettent à contribution pour tenter d'élucider le meurtre qui vient d'avoir lieu. De quoi vivre l'enquête de police la plus déjantée de votre vie !

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lexis Michalik maîtrise l'art du plateau, Edmond Rostand maîtrise l'art du mot ; quand on réunit ces deux génies, c'est une vraie explosion. Le spectacle est à l'affiche depuis des années et ne désemplit pas, c'est à se demander quelle team compte aujourd'hui le plus de membres : ceux qui ne l'ont pas encore vu, ou ceux qui l'ont déjà vu plusieurs fois ? Et vous, vous vous situez où ?

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Le mari, la femme, l’amant, on connaît. Mais le mari, la femme, l’amant et ses deux sosies, là on parle ! Enfin, on ne parle pas en fait, on est trop occupé à rire !

Sébastien Castro a la plume qui frétille, qui chatouille, vous êtes sceptique ? Tout l’inverse de ce que vous serez en sortant !

On est d'accord : les plus gros fous rires sont souvent ceux qui vont tellement loin qu'on ne sait plus pourquoi ils ont commencé. Du genre on rigole tellement qu'on invente un nouveau langage dans lequel il manque un mot sur deux, avalé dans le cyberespace des fous rires. Les Gros Patinent est un spectacle fou rire. Ne cherchez pas trop loin, c'est tellement bon de rire de leur douce folie.

On y est allé un peu par habitude, on nous la fait plus à nous, c'est notre 9e Michalik. On est là, mi-impatient, mi-blasé, quasi certain de vivre un truc génial tout en se demandant si la vraie surprise ne serait pas, en fait, que ce soit (un peu) raté. Et le spectacle a commencé, et la vague est passée. Chaque Michalik a sa force, celui-ci serait plus politique ? Il a eu l’intelligence de mettre l’humain à la place de la rhétorique et les acteurs emportent tout. C’est vrai qu’on commence à avoir l’habitude des spectacles de Michalik, c’est vrai, puisque finalement on se surprend à peine d’être debout, les yeux en pluie de paillettes, à la fin du spectacle. Alors habitué des Michalik, certes, mais avec une nuance : Passeport, est (jusqu’au prochain ?) celui qu'on a préféré.

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Chez Alex, on entre par l’église, on traverse une cuisine abandonnée, on bute sur un magnétophone, on renverse le verre du copain, on se rattrape à la pelure élimée de la voisine… et on s’étale sur une pile d’inutiles, d’où surgit un cheval.
Le rire, la folie, l’élégance. Et un cheval.
Un monde où le rire glousse dans les fêlures. Un moment unique, poético-drolatique.
𝑉𝑢 𝑝𝑎𝑟 𝐶ℎ𝑎𝑟𝑙𝑜𝑡𝑡𝑒

Vous voyez ces discussions philosophiques qui arrivent parfois en fin de soirée ? C'est à peu près ce que propose Yann Marguet. Sauf que là, c'est lui qui fait les questions et les réponses. Après, on connaît pas le niveau de vos discussions à vous, mais tout ce qu'on peut vous dire, c'est qu'il est fort.

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Vous voyez ces discussions philosophiques qui arrivent parfois en fin de soirée ? C'est à peu près ce que propose Yann Marguet. Sauf que là, c'est lui qui fait les questions et les réponses. Après, on connaît pas le niveau de vos discussions à vous, mais tout ce qu'on peut vous dire, c'est qu'il est fort.

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Vous voyez ces discussions philosophiques qui arrivent parfois en fin de soirée ? C'est à peu près ce que propose Yann Marguet. Sauf que là, c'est lui qui fait les questions et les réponses. Après, on connaît pas le niveau de vos discussions à vous, mais tout ce qu'on peut vous dire, c'est qu'il est fort.

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Que ce soit en titillant le libre arbitre de plusieurs spectateurs ou lorsqu’il dévoile les pensées d’inconnus sur scène : vous serez libre d'interpréter ce que vous verrez mais une chose est sûre, vous n'oublierez rien de cette soirée